26 janvier 2017

DES LIVRES À LIRE POUR LES COURS #1

Aujourd'hui je vous retrouve pour un tout nouvel article dans lequel je vais vous parler de mes lectures de cours. En effet, cette année je suis amenée à lire beaucoup plus de livres pour les cours que les autres années. Or, je ne vous ai pas fait de critiques de ces livres. Et cela tout simplement car je n'avais pas envie d'y consacrer un article entier ; mon approche de ces lectures étant différente de celle des lectures effectuées « pour le plaisir » (je ne dis pas que lire des livres pour les cours n'est pas un plaisir, au contraire !). Pourtant, j'ai tout de même envie de vous partager mon avis sur ces lectures, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. J'ai donc pensé que vous en parler en  les regroupant dans des articles pouvait être un compromis intéressant. Aujourd'hui, je vous présente donc mon avis sur mes trois premières lectures de l'année, dans un tout premier article.
Bref, trêves de bavardages.






Ma première lecture pour les cours cette année n'a été autre que Les hauts de Hurlevent d'Emily Brontë. Ce classique de la littérature anglaise nous plonge dans la lande au XIXe siècle. Là-bas, nous allons suivre l'histoire d'une famille : Mr Earnshaw, rentre un jour de voyage et ramène avec lui Heathcliff, un jeune bohémien. Heathcliff va tomber amoureux de Catherine, la fille de Mr Earnshaw. Seulement, les années s'écoulent, et méprisé de tous, Heathcliff va décider de se venger. S’ensuit, une longue vengeance impliquant, sur plusieurs générations, tous les membres de la famille Earnshaw.

Ce livre est pour moi une merveilleuse lecture. L'histoire est tout d'abord originale et unique en son genre, on prend un vrai plaisir à suivre les nombreux personnages sur plusieurs années. Les personnages sont d'ailleurs très intéressants, on découvre petit à petit toute leur psychologie et c'est un vrai régal ! Ce roman, mêle aussi plusieurs histoires d'amour complexes, dont on veut absolument connaître l'issue. En somme, c'est un roman riche, complexe, intéressant aux personnages qu'on peut difficilement oublier. L'auteure manie à merveille l'écriture et a choisi un mode de narration original. Le petit bémol, c'est qu'il y a tout de même quelques longueurs. 
Et si je peux vous donner un conseil : en commençant cette lecture ne vous inquiétez pas si vous ne parvenez pas à comprendre qui est qui, tout s'éclaire au fil de l'histoire !






J'ai ensuite dû lire La Peste de Camus. Ce roman raconte l'histoire de Bernard Rieux, un médecin vivant à Oran dans les années 1940. Seulement (et comme le titre du roman l'indique), cette ville va être frappée par la peste.

Je dois avouer avoir vraiment eu du mal à lire ce roman. Je pense tout d'abord mettre fait énormément d'idées : je m'attendais à lire la véritable lutte d'un médecin contre la peste, et bien non. Si Rieux lutte contre la Peste, ce n'est pas de la façon héroïque que j'attendais mais d'une façon beaucoup plus réaliste, et donc peu riche en actions. Ce n'est pas un problème en soi, bien sûr, mais tout de même ...
J'ai vraiment eu du mal à accrocher également parce que la narration reste très extérieures aux personnages auxquels on ne peut donc s'attacher. Après une lecture de 300 pages, je n'avais pas l'impression de connaître beaucoup plus le personnage principal. L'histoire en elle-même ne m'a pas passionnée, cependant certains passages sur la progression de la peste sont très intéressants. Les descriptions sont saisissantes, et la maladie est abordée d'un point de vue qui me semble très juste et très réaliste. J'ai pourtant le sentiment d'être clairement passée à côté de quelque chose 







Le dernier roman dont je vais vous parler dans cet article n'est autre que Réparer les vivants de Maylis de Kérangal. Vous en avez peut-être entendu parler car il a été adapté au cinéma il y a peu. Ce roman raconte l'histoire de Simon Limbres un jeune homme qui va être victime d'un accident de la route. C'est aussi l'histoire d'une transplantation cardiaque, qui va tisser des liens entre les personnages.

Mon avis sur ce roman est vraiment très mitigé. J'ai été longue à le lire car l'histoire en elle même est assez lente (même si le roman se passe en 24 heures). J'ai trouvé beaucoup de passages ennuyeux, bien que je sache que leur but ne soit pas vraiment de tenir le lecteur en haleine.
La narration est originale, on alterne le point de vue d'énormément de personnages, et si parfois c'est vraiment très intéressant, c'est aussi parfois ennuyeux … En effet, j'ai beaucoup apprécié avoir le point de vue des parents de Simon ; ce sont d'ailleurs les passages pour moi où il se passe le plus de choses, mais aussi les passages les plus émouvants. Cependant on va avoir le point de vue de personnages très secondaires. Ainsi, des chapitres sont entièrement consacrés à leur vie sans que celle-ci soit spécialement passionnante et qu'elle apporte quelque chose à l'histoire.
L'auteure a un style particulier, assez difficile à lire. Les phrases sont longues, les dialogues rares et insérés dans le récit de façon étrange (je ne saurais vous expliquer). Mais c'est justement le style de l'auteure qui porte ce roman, et si à ma première lecture je n'ai pas su l'apprécier, le fait d'avoir étudié certains passages en détails m'a permis de mieux comprendre cette plume.
Maylis de Kérangal mène également des réflexions sur des sujets intéressants. Elle fait apparaître le cœur comme le personnage central de l'histoire et ainsi nous amène à nous interroger sur cette organe et sur sa symbolique.
En somme, ma lecture de ce roman a été longue, assez laborieuse, et parfois ennuyeuse (je ne vais pas m'en cacher), mais le fait de l'avoir étudiée en classe m'a fait voir ce roman sous un nouvel angle. 




 

2 commentaires:

  1. A moins d'avoir mal lu, tu ne précises pas quelles sont tes études. Et ca titille ma curiosité ^^ Alors je te pose la question :p

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