29 octobre 2015

[ Du livre au film ] : Le labyrinthe - La Terre Brûlée

Titre : L'épreuve - La Terre Brûlée 


Auteur : James Dashner


Édition : PKJ (2013)





                                                                                  



                                                                                      Titre : Le Labyrinthe- La Terre brulée


                                                                              Réalisateur :  Wes  Ball (sorti en 2015)

                                                                                Avec : Dylan O'Brien, Kaya Scodelario, Thomas Brodie-Sangster, Ki Hong Lee, Rosa Salazar, Aidan Gillen, ...







 J'avais dévoré le roman de James Dashner en deux jours, pourtant quand je suis sortie de la salle de cinéma, j'étais sûre d'avoir préféré le film !

La plupart du temps, les adaptations de livres en films, sont moins réussites. On ne retrouve pas tous les éléments du roman, de nombreux passages sont enlevés, certains sont rajoutés, ... et pour cause : le temps ! Les réalisateurs condensent l'histoire pour la faire tenir en un temps donné.

C'est exactement ce qui a été fait pour La Terre Brûlée, voir même en pire car on ne retrouve que très peu de "l'intrigue" du roman (contrairement au premier film qui restait très fidèle ) ! 
Pourtant tout me paraît plus logique dans le film :

-Alors que dans le roman les rescapés du labyrinthe font face à une nouvelle épreuve : traverser la Terre Brûlée pour se rendre à un point donné par le Wicked. Dans le film Thomas et les autres vont fuir le Wicked, et traverser le Terre Brulée pour partir à le recherche de résistants. 
La façon dont le film et le roman commence est très différente, pourtant dans les deux cas, les anciens blocards font face à des membres du Wicked et vont se rendre compte qu'ils n'ont pas que de "bonnes intentions". La fuite des personnages semble donc plus logique.


 
- Plusieurs scènes du roman sont supprimées notamment le début (avec la scène des pendus), la scène avec les "sphères argentées" ou encore le final du roman. Ces scènes sont quand on y réfléchi, peu crédibles et "tirées par les cheveux". D'une certaine manière, sans ces scènes le film est plus réaliste.

Bien que l'histoire soit différente, les personnages vont être amenés à traverser les mêmes lieux et à rencontrer les mêmes personnages



On rencontre notamment Brenda, une jeune fille qui vit dans la Terre Brûlée et qui va être amenée à suivre Thomas et les autres. Dans le roman, Brenda est décrite différemment aussi bien physiquement qu'au niveau de son caractère. Et, je ne vous cache pas que je l'ai préférée dans le film.

  





En conclusion :


Le labyrinthe - La Terre Brûlée est donc un film que j'ai préféré au livre (ce qui très est rare). Bien que le livre soit très prenant, le film me paraît plus crédible avec des situations moins abracadabrantes, un parcours presque identique dans la Terre Brûlée, et avec autant d'action et de suspense.






23 octobre 2015

Qui es-tu Alaska ?

Titre : Qui es-tu Alaska ?


Auteur : John Green

 
Édition : - Gallimard Jeunesse, collection Scripto  
(sortie 2014)
                             - Pôle fiction (sortie 2011)


Résumé :

Miles Halter a 16 ans. En quête d'une réponse au "Grand Peut-Être" de Rabelais, il quitte sa famille pour partir au superbe pensionnat Culver Creek en Alabama.
C'est là-bas qu'il va faire la rencontre d'Alaska Young. La fascinante, troublante, intelligente, insoumise et jolie Alaska Young. C'est dans ce campus et en sa compagnie que Miles va se sentir revivre ... 

Citation : 

"Alors je suis retourné dans ma chambre et je me suis écroulé sur mon lit, en me disant que si les gens étaient de la pluie, j'étais de la bruine et elle, un ouragan."

Mon avis :

   Je connaissais John Green pour avoir lu "Nos étoiles Contraires" avant que ce dernier ne devienne un véritable phénomène. Ce roman avait été pour moi un véritable coup de cœur. J'avais beaucoup entendu parler de Qui-es-tu Alaska ? sans pour autant savoir de quoi ce roman parlait réellement (j'entends par là que je savais qu'il était question d'une dénommée Alaska, mais je ne savais rien d'autre). Avant même de l'avoir ouvert j'en attendais donc beaucoup de ce roman. Autant vous dire de suite, que je n'ai pas été déçue.

   L'histoire, bien que le héros principal soit Miles (surnommé "Le Gros"), se focalise entièrement sur Alaska. Alaska est un personnage qui n'a pas plu à tout le monde, d'après ce que j'en ai entendu. Et je peux le concevoir.
    Personnellement, elle me fascine. C'est une fille intelligente, qui pourtant n'a pas l'air de travailler et qui est très "farceuse". Elle boit, fume, mais raffole de la poésie et des bouquins. Elle est parfois drôle et parfois égoïste. Elle ose s'exprimer haut et fort, et elle défend la cause des femmes. Mais, Alaska est continuellement sujette à des sautes d'humeur.  C'est un personnage plein de mystères avec un très fort caractère et toujours imprévisible. Pourtant, on ne s'attache pas à elle

   Dans le roman, on retrouve également d'autres personnages tel que Chip (alias "Le Colonel")  qui partage la chambre de Miles. C'est un personnage qui comme Alaska ressort du lot, il a son caractère bien à lui et apporte de l'humour. On rencontre également Takumi et Lara mais, ceux-ci sont effacés par rapport au trio de tête : Alaska, Le Colonel et Le Gros.

   De bout en bout on partage le point de vue de Miles : ses pensées, ses interrogations.  Le roman est rythmé par un décompte. Il n'y a pas de chapitres seulement un "avant" et un "après", constitué de journées. Quand on commence ce livre, on s'interroge sur ce fameux décompte, que l'on oublie finalement assez vite. C'est pourquoi j'ai été extrêmement surprise quant au "dernier jour" qui fait basculer toute l'histoire. 

   C'est un roman assez philosophique qui nous fait nous interroger sur notre vie, sur la mort, sur la religion. On y retrouve régulièrement des références à des auteurs, des personnalités, et Miles nous fait part de leurs derniers mots, ceux prononcés avant leur mort.  Ce roman tourne autour d'une citation (que je ne donnerai pas pour ne pas vous gâcher la surprise) et c'est petit à petit que les personnages vont être amenés à y trouver leur propre réponse. 


   Le style de l'auteur est simple mais efficace. Ses phrases sont fluides et contiennent de l'humour, si bien qu'il nous transporte aisément dans le pensionnat Culver Creek et dans l'esprit de Miles. Pourtant, l'intrigue ne nous tient pas tant que ça en haleine. 


   Qui-es-tu Alaska ? est donc un roman qui m'a beaucoup plu dans la mesure où il nous pousse à nous interroger sur de nombreux sujets. John Green m'a fait passer un bon moment avec des personnages peu communs. Il a  réussi à me surprendre dans la seconde partie du roman, et je me suis laissée entraîner par cette histoire pourtant assez simple.  Mais (eh oui, il y a un mais), bien que ce soit volontaire de la part de l'auteur, de nombreuses questions autour d'Alaska restent en suspens. J'aurai aimé obtenir des réponses à ces questions, quitte à finalement être peut-être déçue par le personnage d'Alaska. 




   TRÈS BON ROMAN